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Le jardin des Tours

Le jardin des Tours est situé dans la partie sud-est du site. Il fut édifié au début du 20e siècle par Maurice Tranchant de Lunel, premier Inspecteur des monuments Historiques de Rabat.

Ce dernier a conçu ce jardin en s’inspirant des systèmes d’irrigation traditionnels à base de canaux reliant différents parterres.

Le jardin est agrémenté de ruisseaux sinueux et de petits bassins qui ajoutent à son charme. Ces éléments aquatiques apportent une sensation de fraîcheur et attirent souvent des oiseaux, ce qui en fait un endroit idéal pour l’observation de la faune.

Le site de Chellah est également un refuge pour la faune, notamment les cigognes blanches.

Ces majestueux oiseaux peuvent être observés perchés sur les arbres ou survolant les jardins, ajoutant une touche de grâce à l’environnement.
Au sommet des arbres et sur les ruines, les cigognes ont installé leurs nids et le promeneur y observe leur manège céleste.
Des petits mammifères, bien que moins visibles, tels que des lézards, des écureuils et des hérissons peuvent être présents dans les zones boisées et les jardins du site.

Le Chellah est un oasis de verdure au milieu des ruines antiques.

Il offre un paysage paisible, avec des espaces herbeux, des arbres ombragés, des plantes luxuriantes et une flore très diversifiée dénombrant une multitude d’espèces végétales typique de la région méditerranéenne. Vous pouvez y trouver des arbustes, des buissons. Les espèces végétales comprennent des oliviers, des cyprès, des palmiers dattiers et des figuiers. On recense plus de 80 espèces.

L’ambiance qui se dégage illustre le conflit perpétuel entre les pierres et la nature. La végétation abondante qui coiffe une partie des vestiges semble lutter avec les vestiges pour obtenir une place prépondérante sur le site. La combinaison des vestiges et de la végétation confère un charme intemporel à Chellah, source de romantisme et de réflexion sur l’oeuvre des hommes et leur inscription dans la postérité, dans l’Histoire.

A l’extérieur du site de Chellah et en bordure du Bouregreg, une variété de plantes aquatiques, notamment des roseaux et des joncs, poussent le long des rives.

En contrebas des remparts de Chellah, s’organisent des terrasses potagères.

Sur ces terrasses, les jardiniers cultivent diverses plantes comestibles, notamment des légumes tels que des tomates, des courgettes, des poivrons, des concombres, ainsi que des herbes aromatiques comme le basilic, le thym et la menthe. Ces cultures sont soigneusement entretenues et apportent une touche de fraîcheur et de vitalité au site.

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La Cité Antique

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